Marre des clowns qui jouent aux stratèges sur X et Facedebouc
Franchement, j’en peux plus.
Tous les jours, je scroll sur X ou Facebook, et je tombe sur des kékés qui balancent des « Free Palestine » ou des « Israël a le droit de se défendre » comme s’ils avaient grandi à Gaza ou à Tel-Aviv.
Spoiler : la plupart n’ont même pas Google Mapsé la région.
Ça me rend dingue, cette manie de prendre position sur un conflit vieux comme Mathusalem sans avoir la moindre idée de ce qui se passe.
Alors, aujourd’hui, on va faire un truc simple : je vais vous expliquer ce bordel comme à un gamin de 5 ans, parce que clairement, y’en a qui ont besoin d’un dessin.
Une ambiance pourrie qui nous divise
En France, c’est encore pire.
Ce conflit, qui se passe à 3000 bornes d’ici, arrive à transformer des apéros entre potes en ring de boxe.
T’as ceux qui crient à l’antisémitisme dès que tu dis « Palestine », et ceux qui te traitent de sioniste si tu oses parler d’Israël sans baver dessus.
C’est malsain, clivant, et surtout débile.
On dirait une guerre civile par procuration où tout le monde veut avoir raison sans rien y comprendre.
Mais d’où ça vient, ce merdier ? Allez, on rembobine.
Les origines : un jouet que tout le monde veut
Imagine deux gamins, Israël et la Palestine, qui se battent pour le même jouet : un bout de terre grand comme un mouchoir de poche, entre la mer Méditerranée et le Jourdain. Sauf que ce jouet, il est spécial : il a des lieux saints pour les Juifs, les Musulmans, les Chrétiens.
Bref, tout le monde le veut.
Il y a longtemps, les Juifs vivaient là, mais ils ont été virés par les Romains il y a 2000 ans.
Pendant ce temps, les Arabes palestiniens se sont installés. Tranquille, jusqu’au 19e siècle.
Là, des Juifs européens, persécutés partout, décident de revenir.
Ils appellent ça le sionisme : rentrer chez eux.
Sauf que les Palestiniens, déjà sur place, disent : « Euh, c’est chez nous maintenant. » Ça commence à chauffer.
Puis arrives les Anglais, qui contrôlent le coin après la Première Guerre mondiale.
Ils promettent la terre aux Juifs ET aux Arabes.
Malin, non ? Résultat : personne n’est content.
1948 : le partage qui fout le feu
En 1947, l’ONU dit : « Bon, on coupe le jouet en deux. » Israël naît en 1948, mais les pays arabes voisins attaquent direct.
Israël gagne, prend plus de place, et des centaines de milliers de Palestiniens fuient ou sont chassés.
Ça s’appelle la Nakba, la « catastrophe ». Depuis, c’est baston sur baston : guerres, attentats, colonies israéliennes sur les terres palestiniennes, roquettes palestiniennes sur Israël.
Aujourd’hui, Israël est super puissant, militairement et économiquement, mais les Palestiniens vivent souvent dans des conditions pourries, coincés à Gaza ou en Cisjordanie.
Alors, pourquoi ça dure ?
Parce que personne ne veut lâcher.
Israël dit :
C’est notre terre promise, et on doit se protéger.
Les Palestiniens répondent :
Vous nous avez volé notre maison.
Ajoute à ça des leaders qui préfèrent la guerre à la paix, des grandes puissances qui mettent de l’huile sur le feu (coucou les USA et la Russie), et t’as un conflit qui s’éternise. C’est pas juste des méchants contre des gentils, c’est un sac de nœuds.
Conclusion : arrêtez de faire les malins
Alors, la prochaine fois que vous voulez jouer les militants sur les réseaux, posez-vous deux secondes.
Vous savez vraiment de quoi vous parlez ? Ou vous répétez juste ce que votre pote woke ou votre oncle complotiste a dit ?
Ce conflit, c’est pas un match de foot où on choisit une équipe.
C’est une tragédie qui mérite mieux que vos hashtags à deux balles.